16/03/2020

Quand on punit la victime

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Dans l’étude menée par Simon Lapierre, dans les trois quarts des situations soulevées par les maisons d’hébergement, l’ex-conjoint violent était la source des accusations. Mais dans bon nombre de cas, ce sont les travailleurs sociaux de la DPJ ou des psychologues qui avaient eu, eux aussi, une évaluation erronée de cas de violence conjugale.

« Ces accusations sont toujours portées dans un contexte où on ne comprend pas la situation de violence conjugale et de la violence post-séparation. En fait, on ne croit pas les femmes et les enfants quand ils disent qu’ils ont peur. Et cela mène à des situations vraiment injustes et inacceptables où les femmes et les enfants sont placés dans des situations dangereuses. »

— Simon Lapierre, professeur à l’École de travail social de l’Université d’Ottawa