27/03/2021

Violence conjugale: «S’il me tue, vous allez savoir pourquoi»

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Au Québec, des femmes victimes de violence conjugale se retrouvent couramment sur une voie judiciaire alternative surnommée le «810», qui mène à un mandat de paix et évite des casiers judiciaires aux hommes visés. «C’est une fausse protection», affirme une femme qui continue de craindre pour sa vie.

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Directrice générale de Mirépi, une maison d’hébergement qui accueille les femmes violentées à Saint-Raymond, dans Portneuf, Martine Labrie estime que les accusations criminelles contre les hommes violents protègent mieux les femmes que l’engagement 810. «Ça envoie un signal au conjoint que ça suffit», dit-elle.